Bonjour à toustes ! Avec Camille, nous sommes allés faire un micro trottoir pour interroger les gens. Et au fil des discussions, il est ressorti deux clichés auxquels je ne m’attendais pas. Les femmes manquent de force physique Quand on demande aux passants pourquoi, d’après eux, il y a moins de femmes que d’hommes dans le bâtiment, ils nous répondent souvent :
Que de belles et intéressantes questions cher Rémi ! La force serait donc masculine ? La minutie, elle, féminine ? Me voilà bien perplexe face à de telles affirmations ! Affirmations défendues par le système éducatif occidental et Français. Affirmations au service de la séparation sexuelle du travail et des attributions sociales et sexuelles. L'homme au travail, la femme au foyer ! Travail, Famille, Patrie : Les 3 valeurs défendues par le système de Vichy, il n'y a pas si longtemps, au service d'un fascisme qui cachait son nom et ses intentions bien plus extrémistes. A étiqueter homme et femme, on finit par étiqueter Juif, Homosexuel, Blanc, Noir, Valide, Handicapé, Vacciné ou non. A étiqueter, on finit par dire qui est bon, qui est mauvais, qui il faut tolérer, qui il faut éliminer. Ce qui m'amène à la réflexion suivante : Pourquoi scinder en deux le genre humain : homme & femme ? Cela provient à mon sens de la peur de l'homme face aux pouvoirs de la femme et celui, en particulier, qu'elle a de donner la vie. Ultime pouvoir qui ne peut être conquit par l'homme, encore que la science n' a pas dit son dernier mot en la matière... Les sociétés étant dirigées par les hommes, au nom du pouvoir légitime pour celui qui possède la force ! Ce vieux cliché mériterait d'être revisiter ( Comme tant d'autres !) Il justifie tant de lois machiste qui visent à exclure ( encore, même si cela bouge, un peu...) la femme des instances décisionnaires de la société. Pour ma part, ce point de vue me semble bien étriqué. Prenons donc un peu de hauteur, et voyons ce qui se passe ! Je considère que la séparation homme/femme est très réductrice. Si l'on se place d'un point de vue biologique, la détermination du masculin et du féminin est le fruit tardif de l'évolution du fœtus : au départ, point de masculin, point de féminin. Il y a un être humain en gestation, point. Il y a , au départ, au sein de chacun et chacune de nous du masculin et du féminin. L'orientation est bien nécessaire pour l'espèce humaine : on n'est pas des escargots ! Donc, à un moment donné, on se construit mâle ou on se construit femelle. qui décide de cela : Le hasard, l'âme qui décide de s'incarne dans un genre ou dans l'autre, Dieu, les statistiques ? J'ai ma petite idée à ce propos ! Quoiqu'il en soit, nous avons en nous et nous le conservons les deux parties d'un tout : Un être humain est A LA FOIS masculin et féminin ! Il y a juste une proportion qui détermine, qui identifie, qui définie. Quoiqu'étant identifié comme un homme, avec tous les attributs correspondants, livrés quelques semaines avant la naissance, je sais, je sens, j'assume, je revendique, je réclame, je désire la part de féminité qui est en moi. La renierais-je que je serais amputé de la moitié de moi ! Qu'en serait-il de ma minutie ? Qu'en serait-il de ma créativité, de ma douceur ? de ma sensibilité ? Alors, s'il y a une orientation à prendre en matière de genre, c'est de dire aux enfants, à tous les enfants, qu'ils sont, comme tout un chacun, fait d'une part de masculin et d'une part de féminin. Et qu'il ne convient pas de les hiérarchiser, de les ériger l'une contre l'autre. A couper la tige d'une fleur , elle tombe et meure ! Non, il s'agit plutôt de les nourrir toutes les deux afin que chaque enfant se développe entièrement et considère les autres comme identiques, bien qu'étant unique, donc comme ayant les mêmes droits, les mêmes devoirs. Voilà, mon cher Rémi, les réflexions que ton post m'inspire ! Merci que stimuler ma réflexion, mois qui suis issu d'une génération où les garçons ne pleurent pas et où les filles font la vaisselle !
Merci beaucoup Maurice pour ce long message, qui m'inspire à mon tour. C'est d'ailleurs tout l'objet d'un tel courrier.
De manière assez rapide, j'avancerais que souvent, la vision des choses en générales sont abordées de manière bien trop binaires. Alors la question du genre, est d'autant plus marquée, par essence. Malheureusement.
En effet, je suis bien d'accord, nous portons tous du masculin et du féminin en nous. D'ailleurs je suis persuadé que nous le savons tous. Mais les moeurs, construites depuis longtemps, biaisent nos perceptions.
Enfin les choses bougent, et dans le bon sens. La nouvelle génération nous le montre bien. Ca sera l'objet d'un prochain post d'ailleurs. 😊
Je suis presque étonné de ne pas voir comme cliché le fait que les femmes sont plus multi-tâche que les hommes !
Ce qui est certainement vrai vu la charge mentale que celles-ci ont toujours eu a supporter...
Tu devrais poser la même question à Zemmour, je suis certain qu'il aurait beaucoup de choses à dire sur le sujet ;)
On a fait que deux micro trottoir pour le moment ! On devrait peut-être l'avoir celui-ci aussi à un moment donné :)
Et j'avoue qu'avec l'actualité... il me tarde de retourner sur les micro trottoir on devrait avoir de belles pépites qui sortent ! ^^
Que de belles et intéressantes questions cher Rémi ! La force serait donc masculine ? La minutie, elle, féminine ? Me voilà bien perplexe face à de telles affirmations ! Affirmations défendues par le système éducatif occidental et Français. Affirmations au service de la séparation sexuelle du travail et des attributions sociales et sexuelles. L'homme au travail, la femme au foyer ! Travail, Famille, Patrie : Les 3 valeurs défendues par le système de Vichy, il n'y a pas si longtemps, au service d'un fascisme qui cachait son nom et ses intentions bien plus extrémistes. A étiqueter homme et femme, on finit par étiqueter Juif, Homosexuel, Blanc, Noir, Valide, Handicapé, Vacciné ou non. A étiqueter, on finit par dire qui est bon, qui est mauvais, qui il faut tolérer, qui il faut éliminer. Ce qui m'amène à la réflexion suivante : Pourquoi scinder en deux le genre humain : homme & femme ? Cela provient à mon sens de la peur de l'homme face aux pouvoirs de la femme et celui, en particulier, qu'elle a de donner la vie. Ultime pouvoir qui ne peut être conquit par l'homme, encore que la science n' a pas dit son dernier mot en la matière... Les sociétés étant dirigées par les hommes, au nom du pouvoir légitime pour celui qui possède la force ! Ce vieux cliché mériterait d'être revisiter ( Comme tant d'autres !) Il justifie tant de lois machiste qui visent à exclure ( encore, même si cela bouge, un peu...) la femme des instances décisionnaires de la société. Pour ma part, ce point de vue me semble bien étriqué. Prenons donc un peu de hauteur, et voyons ce qui se passe ! Je considère que la séparation homme/femme est très réductrice. Si l'on se place d'un point de vue biologique, la détermination du masculin et du féminin est le fruit tardif de l'évolution du fœtus : au départ, point de masculin, point de féminin. Il y a un être humain en gestation, point. Il y a , au départ, au sein de chacun et chacune de nous du masculin et du féminin. L'orientation est bien nécessaire pour l'espèce humaine : on n'est pas des escargots ! Donc, à un moment donné, on se construit mâle ou on se construit femelle. qui décide de cela : Le hasard, l'âme qui décide de s'incarne dans un genre ou dans l'autre, Dieu, les statistiques ? J'ai ma petite idée à ce propos ! Quoiqu'il en soit, nous avons en nous et nous le conservons les deux parties d'un tout : Un être humain est A LA FOIS masculin et féminin ! Il y a juste une proportion qui détermine, qui identifie, qui définie. Quoiqu'étant identifié comme un homme, avec tous les attributs correspondants, livrés quelques semaines avant la naissance, je sais, je sens, j'assume, je revendique, je réclame, je désire la part de féminité qui est en moi. La renierais-je que je serais amputé de la moitié de moi ! Qu'en serait-il de ma minutie ? Qu'en serait-il de ma créativité, de ma douceur ? de ma sensibilité ? Alors, s'il y a une orientation à prendre en matière de genre, c'est de dire aux enfants, à tous les enfants, qu'ils sont, comme tout un chacun, fait d'une part de masculin et d'une part de féminin. Et qu'il ne convient pas de les hiérarchiser, de les ériger l'une contre l'autre. A couper la tige d'une fleur , elle tombe et meure ! Non, il s'agit plutôt de les nourrir toutes les deux afin que chaque enfant se développe entièrement et considère les autres comme identiques, bien qu'étant unique, donc comme ayant les mêmes droits, les mêmes devoirs. Voilà, mon cher Rémi, les réflexions que ton post m'inspire ! Merci que stimuler ma réflexion, mois qui suis issu d'une génération où les garçons ne pleurent pas et où les filles font la vaisselle !
MAUR!CE
Merci beaucoup Maurice pour ce long message, qui m'inspire à mon tour. C'est d'ailleurs tout l'objet d'un tel courrier.
De manière assez rapide, j'avancerais que souvent, la vision des choses en générales sont abordées de manière bien trop binaires. Alors la question du genre, est d'autant plus marquée, par essence. Malheureusement.
En effet, je suis bien d'accord, nous portons tous du masculin et du féminin en nous. D'ailleurs je suis persuadé que nous le savons tous. Mais les moeurs, construites depuis longtemps, biaisent nos perceptions.
Enfin les choses bougent, et dans le bon sens. La nouvelle génération nous le montre bien. Ca sera l'objet d'un prochain post d'ailleurs. 😊